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Cameroun 

Le ministère des Transports a élaboré une stratégie nationale pour la sécurité routière et un plan d’actions prioritaires pour la période 2011-2012 qui ont besoin d’être remplacés.

Ce processus doit être engagé et géré par le Département de la sécurité routière, qui ne peut compter que sur une expérience et des moyens limités pour procéder à la mise en œuvre des mesures nécessaires avec la collaboration de l’ensemble des parties prenantes. Pour lui venir en aide, le SSATP s’emploie à préparer le cadre de référence pour l’assistance technique qui peut être offerte grâce à l’aide financière des partenaires de développement ou du Fonds routier. Le travail de renforcement des capacités inclura l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale de sécurité routière et d’un plan d’action qui permettront au Département d’acquérir une expérience pratique de la gestion globale de la sécurité routière.

Il convient de noter que certains éléments de la stratégie et du plan d’action actuellement en vigueur restent utiles et pourraient servir de référence pour l’élaboration de la nouvelle stratégie et du nouveau plan d’action axés sur la Décennie d’action pour la sécurité routière.

Éthiopie

Le Conseil national de la sécurité routière (NRSC) nouvellement créé est chargé d’appliquer l’actuelle stratégie qui orientera les activités de promotion de la sécurité routière en Éthiopie au cours des 10 prochaines années. Cette stratégie est le fruit des consultations menées auprès de l’ensemble des parties prenantes du sous-secteur, de la participation de ces derniers, et des observations qu’ils ont formulées. Le SSATP a également préparé un projet de procédure pour l’intégration de la sécurité routière dans les projets de construction et de remise en état des routes.

Chaque année, les neuf régions préparent leurs plans de sécurité routière qu’elles soumettent ensuite au NRSC. Ce dernier examine ces plans et en évalue le degré de cohérence avec la stratégie pour la sécurité routière. Les plans sont ensuite compilés, soumis à l’approbation du Conseil national de la sécurité routière et transmis au Fonds routier éthiopien qui en assure le financement.

Toutefois, ces procédures ont toutes été mises en place récemment, et le SSATP a suggéré de profiter de la mise à jour de la stratégie pour élaborer des indicateurs de la performance axée sur les résultats. Un travail de renforcement des capacités sera également requis à tous les niveaux pour toutes les agences importantes.

Zambie

L’actuel plan national de la sécurité routière aura besoin d’une remise à niveau en 2013-14, et l’Agence de transport et de sécurité routière sera chargée d’y veiller. Le SSATP offre une aide à court terme pour la préparation d’un projet pilote de mise en application à laquelle participeront également des parties prenantes des secteurs public et privé. Le projet pilote pourrait également servir de catalyseur pour la préparation du nouveau plan d’action national sur la sécurité routière en 2013.

Le SSATP a également collaboré avec le Centre hospitalier universitaire de Zambie dans le domaine de la gestion des traumatismes. Pendant le dernier semestre de 2012, le SSATP a engagé un dialogue — notamment avec le secteur privé — sur la planification de la sécurité des piétons et les interventions en cette matière à Lusaka.